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AIA VS ID

Le 14/02/2012 à 14:38 dans Spectacles

Leur objectif ? Faire fondre la glace !

Leur caractéristique ? « Epaules en bleu et cœur en jaune »

Leurs noms ? Stéphanie, Aline, Sonia, Julien et Camille, coachés par Nico. En un mot : l’AIA, Association d’Improvisation d’Antibes.

Face à eux, 4 filles magnifiques et déterminées : K’roll, Audrey, Charlotte et Mag prêtes à tout et surtout « à faire avec » Fab’, gonflé aux petits bleus.

Sur la scène de la MJC Pichon, un vent glacial apporta soudain l’arbitre Mr Tom et ses 2 assesseurs Mr Suck et Melle Bond…Eva Bond… qui commencèrent aussitôt la fouille au corps réglementaire. Les 2 équipes se virent alors lâchement dépouillées de leurs caramels à blagues et de leurs anti-sèches.

Le public, chauffé par la ravissante Maîtresse de Cérémonie, Stéphanie, ne put que retenir son souffle à l’annonce de la première catégorie : une mitraillade !

De quoi donner froid dans le dos…mais, après quelques minutes dans un bus bondé et une scène de ménage concernant la composition textile des sous vêtements de Mr, le ton était donné et la glace commença à fondre jusqu’au speed dating d’un « célibataire exigeant…merde ! » Après une catégorie « Vaudeville » dont le titre est resté au placard et une « Plaidoirie » réussie pour défendre un malheureux francophone qui chantait en anglais, les 2 équipes offrirent au public un « Stangers in the night » époustouflant et la première mi-temps s’acheva avec brio sur une chorégraphie magistrale au son de Carmen.

La deuxième manche commençait sous une pluie battante de mots lancés sur une « scène de ménage » pathétique avant de nous faire découvrir l’enfer d’un 7jours / 7 en entreprises, pour arriver au « 14, rue du Joli Pré » où le public ne savait plus sur quel malheureux sort il devait pleurer. Avec « Un soupir dans la nuit », les 2 équipes emmenèrent le public au paroxysme du drame. Finalement, la vie devint plus « Rose » avec un entretien d’embauche sous l’emprise d’une mère abusive et « un ano de amor » où une malheureuse enfant fut sauvée du couvent grâce à la danse.

Heureuse élue dans le public, Muriel remit l’étoile des personnages à Aline, celle de la construction à Stéphanie et l’étoile filante à Mag.

Quand à l’étoile de la technique, elle revient sans conteste au génial régisseur de la MJC Pichon, Fabien, pour son écoute et sa réactivité.

 

 

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