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L'impro = une drogue ?

Le 24/08/2010 à 20:48 dans Impro

Illustration

Deux mois sans impro pendant les vacances d'été... Trop court ou trop long cette coupure ?

Avez-vous fait partie de ceux qui ont écumé tous les stages de théâtre/impro de l'héxagone ? Ou bien de ceux qui ont un besoin impérieux de faire un jeu de mot sur la moindre phrase qu'ils entendent (et qui vont bientôt se faire décimer par leur famille/amis) ? Ou bien avez-vous profité pour imaginer de nouveaux exercices plus fous les uns que les autres en observant les comportements sociaux sur la plage en Méditerranée ?

Ah, vous n'avez pas rêvé de monter sur scène ? même pas chanté l'hymne lors d'une ballade en montagne ? ça ne vous a pas manqué ? Même pas un peu ? Pas un calembour des vacances ?

Apparemment ce n'est pas si facile que ça de survivre sans impro pendant 2 mois pour certains. Mais qu'est ce qui fait que cela manque tellement aux comédiens ? L'adrénaline de la scène ? L'odeur de la salle d'entrainement (occupée non-stop par des sportifs dans un endroit confiné...) ? Le public surchauffé ? Le défi permanent ? Le besoin de se dépasser ?

Personnellement je pencherai pour une euphorie personnelle... Quelle autre activité vous permet d'incarner un pompier gay, un cosmonaute sur la lune, un robot en manque de pétrole ou le chien à 3 têtes en 1h30 ?

Eh oui, l'impro vous permet d'être tout ce que vous voulez... il n'y a pas de limites ! Imaginez : vous êtes un super-héros et vous pouvez faire tout ce qui vous passe par la tête... forcément c'est euphorisant... En vivant à travers ses personnages, un comédien pourra vivre la joie de la naissance de son enfant ou être accablé de chagrin lors d'une rupture, mais dès qu'il quitte la scène, il peut tout lâcher pour redevenir lui-même.

Au milieu d'un bon bouquin ou d'un bon film, on a envie que ça continue parce qu'on est captivé par ce qu'on vit (au travers du héros/acteur). Et bien, l'improvisation théâtrale, c'est un peu ça, mais sans jamais de fin... alors forcément, ça crée des dépendants parfois !

Et vous, comment avez-vous vécu les vacances d'impro ?

4 commentaires

1. Par José, le 24/08/2010 à 10:16

JE ne pense pas qu'on puisse parler de drogue à proprement parlé, mais  plus d'une sorte d'exutoire, de hobby, comme une truite saumonée qi vous plongerai dans les bras sans meme avoir a jeter la ligne a l'eau, comme un hortansia grisonnant au doux ronflement d"un capuchon du stylo, comme Jannie Longo ondulant sa silhouette sur le solide cadre d'un mountain Road B200  lors d'un étape de montagne.... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

2. Par Jess, le 28/08/2010 à 17:05

Moi ce sont les bières d'avant spectacle qui me manquent le plus...

3. Par Laurent, le 30/08/2010 à 14:46

tout cela est d'un banal...pour ma part, je prefere de loin être un pompier sur la lune, un cosmonaute a trois têtes, un robot gay, ou un chien en manque de petrole!!!

4. Par Eric, le 30/08/2010 à 16:43

et bien moi c'est de faire "touche touche roploplo" et t'embrasser tendrement mes camarades de jeux!!!!!

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