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Revue de l'Improzen !

Le 18/12/2013 à 15:30

En entrant, samedi soir, dans la MJC Pichon, une odeur de thé à la camomille et une musique zen tout droit sortie d'un temple bouddhiste, auraient pu nous endormir paisiblement.

C'était sans compter sur des improvisateurs en pleine forme et détendus, prêts à nous faire partager toutes les facettes de leur imagination. Ils nous invitèrent donc à deux séances de relaxation de 40 minutes chacune, durant lesquels nos improvisateurs construisirent de nombreuses histoires sans caucus, mais avec l'aide de mots piochés dans le public.

Et qui dit relaxation ne dit pas forcément long et ennuyeux ! Nous avons pu embarquer dans une traversée de l'atlantique en barque pleine de retournements ( au sens littéral du terme), où nous avons visité le fond de la mer et rencontré les sirènes, comme Cousteau ne les a jamais vu. Nous avons échoué sur une île du pacifique peuplée d'une tribu anglophone totalement inconnue ( aucun reportage à Thalassa, rendez-vous compte!). Au même moment, loin de l'univers de Robinson, d'autres mourraient de faim dans les couloirs (et visiblement prison) de l'administration publique en collectionnant rats et pass de toutes les couleurs. Dans certaines écoles, des enfants tombaient amoureux de leurs professeurs, qui avaient eu la drôle d'idée de donner des surnoms ridicules à leurs élèves,,, de quoi ressusciter Freud !

Autant dire que l'IMPROZEN n'était pas si zen ! Mais ce n'est qu'après un entracte aussi épique qu'un épisode de Yoga à Télé-matin que l'on put observer les dégâts du stress et de la vie moderne sur une jeune fille légèrement schizophrène, qui ne fut jamais considérée que comme une « pauvre tâche ». Ses rêves de gloire grâce à l'invention d'une voiture en carton pare-balles pour le Président s'évanouirent lorsque celui-ci se fit assassiner dans cette même voiture. Cependant, à Improzen, tout est permis, et alors que l'on découvre que cette jeune fille est en réalité enfermée dans un asile, elle rencontre un artiste espagnol cubiste qui lui, se trouvait là en asile politique après une courte et involontaire carrière de chasseur de dragon (mais petit, le dragon) afin d'éviter de se faire écarteler par l'empereur. De cette rencontre naîtra un chef-d’œuvre tout en...cubes !

Nul doute que ce spectacle relaxant aura permis à chacun de s'épanouir pleinement dans la pleinitude du plein !

 

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